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    British Collective Bargaining : The Challenges of the 1970’s

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    La réforme des relations industrielles a été l'un des points saillants lors des élections générales de 1970 en Angleterre et l'une des priorités de la société anglaise pendant les années 1960. La Commission royale d'enquête sur les syndicats et les associations d'employeurs ainsi que les gouvernements conservateur et travailliste ont présenté les grandes lignes d'une réforme générale des relations industrielles. L'implantation de ces recommandations a amené une intervention croissante de l'État et une action positive de la part des parties à la négociation. Il en résulta un impact sérieux sur le système traditionnel de négociation collective.LE SYSTÈME TRADITIONNEL DE NÉGOCIATION COLLECTIVEVoici très brièvement les principales caractéristiques du système traditionnel de négociation collective en Angleterre.Les trois quarts des travailleurs sont couverts par la négociation sectorielle.Environ 4 millions d'ouvriers voient leurs salaires fixés par des mécanismes statuaires.Avec 40% des travailleurs syndiqués, le mouvement syndical anglais a une structure diversifiée. La plupart des syndiqués sont membres d'un petit nombre de grands syndicats dont les 4 plus importants sont des syndicats industriels.Du côté patronal, on note la présence de quelque quatorze mille associations d'employeurs.La convention collective anglaise typique porte sur peu de questions et n'a pas de date d'échéance.La consultation complète la négociation collective dans plusieurs industries.Le système anglais de relations industrielles favorise la négociation collective à toute autre méthode de détermination des salaires et les procédures volontaires aux procédures obligatoires pour leur application.LA CROISSANCE DE LA NÉGOCIATION LOCALELa croissance de la négociation locale, depuis 1945, et plus particulièrement le phénomène du glissement des salaires et des conditions de travail, ont contribué à mettre en question la raison d'être économique et institutionnelle de la négociation sectorielle. Cette décentralisation informelle de la structure de la négociation collective a des effets positifs et des conséquences néfastes. Le côté patronal et la partie syndicale ont tous deux fait des efforts pour stabiliser la négociation locale. Cependant l'absence de réorganisation des structures syndicales au niveau de l'établissement et l'absence d'une politique efficace du personnel du côté patronal ont contribué à transformer la négociation locale en problème majeur de relations industrielles en Angleterre.LE RÔLE DU GOUVERNEMENTL'intervention accrue du gouvernement anglais en relations industrielles est le changement le plus significatif dans les relations industrielles de ce pays. Durantles années '60. Cette intervention a pris différentes formes : un programme de planification économique, une politique des prix et des revenus, des politiques fiscale et monétaire et une politique nationale du marché du travail incluant des lois sur les préavis de licenciement, la formation professionnelle et les indemnités de fin d'emploi.INTERVENTION EN NÉGOCIATION COLLECTIVECette intervention dans le processus de la négociation collective est largement due à la préoccupation du public britannique vis-à-vis un dossier de grèves qui laissait beaucoup à désirer. Comme exemples, citons le rôle du ministre de l'Emploi et les interventions dans les industries de l'automobile et des ports de mer. Cependant ces interventions de l'État n'ont généralement pas porté de fruits et ne représentent pas une stratégie coordonnée de réforme en relations industrielles. C'est cependant le reflet de l'abandon du support traditionnel de la prise de décisions privée en relations industrielles.LE RAPPORT DE LA COMMISSION ROYALE ET LES PROGRAMMES DE RÉFORME EN RELATIONS INDUSTRIELLESDepuis 1968, une Commission royale d'enquête et les gouvernements conservateur et travailliste ont fait des recommandations pour une réforme générale en relations industrielles. Toutes ces propositions ont beaucoup en commun. Elles supportent, avec différents degrés d'insistance, un système volontaire de négociation collective incluant des procédures assurant la reconnaissance syndicale ; une mise à jour de la législation anglaise du travail ; le développement d'un système coordonné de négociation locale ; l'examen public de pratiques et de problèmes particuliers de relations industrielles et l'établissement de procédures protégeant les droits des syndiqués et des employés.Le principal désaccord entre ces différentes sources de recommandations portait sur l'utilité de la loi comme agent de changement et sur la pertinence des sanctions légales vis-à-vis le droit de grève. La Commission royale et le gouvernement travailliste ont rejeté l'usage de sanctions légales en général. Cependant l'administration Wilson a proposé d'imposer des restrictions quant au droit de grève, mais elles furent abandonnées à la suite de l'opposition soulevée à l'intérieur même du parti et du mouvement syndical. D'un autre côté, la proposition des Conservateurs, proposition qui va probablement devenir loi durant l'été 1971, vise à rendre les conventions collectives semblables à des contrats liant légalement les deux parties par accord conjoint. Le programme des Conservateurs permet l'imposition unilatérale d'accords et prévoit des périodes de « cooling off » et des votes de grève dans les situations d'urgence.NOUVEAUTÉS EN NÉGOCIATION COLLECTIVEIl y a eu plusieurs innovations pendant les années '60 : le développement des conventions à longue durée, les accords sur la position des syndicats, et des accords de productivité. Cette dernière innovation est la plus importante. Elle fut fortement supportée par la politique des revenus du gouvernement travailliste. Cependant les véritables accords de productivité couvrent seulement un nombre limité d'employéset il fut difficile de réconcilier cette pratique avec les procédures de négociation sectorielle. Ces innovations démontrent la vitalité du processus de négociation collective. Mais leur diffusion dans l'industrie britannique pose de nombreux points d'interrogation.LE DÉFI DE LA POLITIQUE DES REVENUSDepuis 1945, tous les gouvernements britanniques ont expérimenté des politiques de revenus. L'époque « moderne » de ces politiques remonte au début des années '60, mais elle est surtout caractérisée par l'expérience du gouvernement travailliste de 1964 à 1970. Cependant la sérieuse crise économique anglaise de la fin des années '60 a détruit les politiques de productivité, de prix et de revenus. LeNational Board for Prices and Incomes a joué un rôle important dans l'administration des politiques de revenus, surtout par ses recommandations visant des changements spécifiques dans le comportement salaire-prix et par son évaluation critique de pratiques importantes de négociation collective en Angleterre. Même s'il est encore possible de discuter les effets précis des politiques de revenus du Parti Travailliste, elles semblent avoir été, avec ses bénéfices économiques plus grands que les coûts, un complément utile aux autres politiques économiques. Cependant les coûts politiques substantiels restreignent les bénéfices économiques d'une telle politique à la courte période. Le nouveau Parti Conservateur a rejeté à date une politique formelle des revenus. Mais une telle approche peut renaître à cause des coûts économiques et politiques des stratégies anti-inflationnistes.CONCLUSIONLe système britannique de négociation collective a été modifié durant les années '60 par l'émergence de la négociation locale informelle et par l'intervention accrue de l'État. Cependant on retrouvera encore durant les années '70 la plupart des caractéristiques de la structure britannique traditionnelle en négociation collective. Même les efforts d'implantation des politiques de revenus ne visaient aucunement à remplacer la négociation collective et son effet le plus possible en longue période sera d'en arriver à une réforme des procédures volontaires.La nouvelle loi des relations industrielles des Conservateurs va grandement changer le cadre des relations industrielles en Angleterre. Mais nous croyons qu'elle n'aura qu'un impact minimal sur les relations de négociation déjà établies. Ultimement, toute réforme d'envergure en relations industrielles dépend de la volonté des parties à faire face aux changements des années '70. Un échec sur ce plan aura des conséquences graves pour l'économie britannique.In the 1960's Britain’s traditional industry-wide collective bargaining system was modified significantly by the growth of local bargaining, the introduction of an incomes policy and government recommendations for the general reform of industrial relations. Other important innovations were long term agreements, status agreements and productivity bargaining. The Conservative Governments new Industrial Relations Act will have a significant impact on the industrial relations system, particularly with regard to union recognition, internal unions affairs and the protection of the rights of individual employees. However, the Acts restrictions on the right to strike are likely to have only a minimal impact on established bargaining relationships. As Great Britain enters the 1970's the industrial relations system's main challenge is for unions and management to voluntarily respond to the problems which continue to be posed by the uncoordinated growth of plant bargaining

    The Reform of British Industrial Relations : The Donovan Report and the Labour Government’s Policy Proposals

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    Le système de négociation collective volontaire britannique ainsi que le rôle du mouvement syndical dans la société contemporaine ont été extrêmement critiqués depuis le milieu des années 1950. Dans la décennie suivante, alors que les problèmes économiques britanniques devenaient de plus en plus sérieux, ce mouvement de critique s'est accru pour finalement amener, en 1964, le gouvernement travailliste, nouvellement au pouvoir, à former la « Royal Commission on Trade Unions and Employers' Associations » sous la présidence du juge Donovan. Son mandat expliquait qu'il devait étudier le système britannique de relations industrielles. Pour faire suite à la publication du rapport de cette commission en juin 1968, le gouvernement travailliste présenta au Parlement, en janvier 1969, un Livre Blanc sur ses projets de réforme pour le système de relations industrielles.Dans un premier temps, nous tenterons une revue critique des principales recommandations et conclusions de la Commission en insistant sur trois champs spécifiques de problèmes : la réforme de la négociation collective, son extension à l'industrie britannique et la protection des droits à l'individu tant employé qu'employeur. Dans un second temps, nous espérons pouvoir présenter une évaluation globale de ce rapport ainsi qu'une revue des projets de réforme du gouvernement travailliste et de l'opposition conservatrice.LA RÉFORME DE LA NÉGOCIATION COLLECTIVELe but principal du rapport Donovan est d'examiner les défauts du présent système britannique de négociation collective et de proposer des réformes. En plus d'être d'accord avec le système de négociation collective volontaire, Lord Donovan propose qu'il soit étendu à toute l'industrie britannique. Il critique cependant très fortement le système traditionnel de négociation à l'échelle de l'industrie et note l'existence d'un système informel de négociations locales créé par le comportement des syndicats, des associations d'employeurs, des cadres, des délégués de département et des travailleurs.La Commission réclame la fin de ce conflit entre cette prétendue négociation au niveau de l'industrie et la réalité des relations industrielles. Plus spécifiquement, elle propose l'adoption d'un système de négociations collectives décentralisées, impliquant la signature d'ententes compréhensives au niveau de la compagnie ou de la firme.LE RÔLE DES POLITIQUES GOUVERNEMENTALESL'approche de la Commission pour réaliser cette réforme de la négociation collective se résume en une revue publique des pratiques et procédures actuelles et ce afin de faire des recommandations sur les changements à apporter. À cette fin, la Commission propose une nouvelle loi des relations industrielles qui exigerait que toute firme de cinq mille employés ou plus enregistre ses conventions collectives au « Department of Employment and Productivity » et qui établirait une Commission permanente de relations industrielles (CIR). Le CIR serait chargé d'enquêter sur les cas que le gouvernement lui transmettrait au sujet de la non-reconnaissance de syndicats, du manque de certains accords à respecter les minima établis et d'autres problèmes de relations industrielles. Vu que cette approche encourage une réforme volontaire des relations du travail, la Commission ne donne pas force de loi aux recommandations du CIR.LE REJET DES SANCTIONS LÉGALESFaisant suite à de nombreux débats internes et à la publication d'un rapport minoritaire, la Commission rejette l'idée de transformer la convention collective en contrats à obligations légales. La raison principale de cette objection est que,selon eux, la cause réelle du problème officieux de la grève en Grande-Bretagne se retrouve dans les méthodes actuelles de négociations collectives et surtout dans les méthodes de négociations locales caractérisées par l'absence de procédures claires et rapides de règlement des conflits. En plus, les conventions à force légale ne seraient pas une contribution valable à l'atteinte des réformes dont ce pays a besoin.QUELQUES REMARQUES SUR LA RÉFORME DE LA NÉGOCIATION COLLECTIVENous croyons que, d'une façon générale, les recommandations de la Commission sont pertinentes. La tendance à un système décentralisé de négociation collective est appropriée autant pour des raisons pratiques que pragmatiques. De plus son argumentation contre les conventions à force légale est justifiable. Néanmoins, l'approche essentiellement volontaire de la Commission aux réformes à entreprendre signifie que les changements aux procédures de négociation collective seront nécessairement lents et fragmentaires. À cet effet, la Commission se trompe en considérant la présente signification de la négociation sur la productivité comme preuve que les syndicats et les patrons vont entreprendre les réformes d'une façon volontaire. Cette erreur est due au fait que la Commission n'a pas réalisé les exigences de cette approche pour les parties. En plus, la Commission sous-estime les conséquences de certaines de ses recommandations encourageant une plus grande utilisation de négociations locales inflationnistes et chaotiques et, d'une façon générale, ignore, dans son rapport, les problèmes posés par la négociation collective dans le secteur public.L'EXTENTION DE LA NEGOCIATION COLLECTIVELa Commission appuie fortement l'extension de la négociation collective à l'industrie britannique en proposant la suppression de plusieurs obstacles traditionnels à la reconnaissance syndicale, barrières qui ont été importantes surtout dans le domaine de l'organisation des cols blancs. Elle recommande, en premier lieu, que le droit au membership syndical soit positivement protégé par la loi. Elle propose ensuite d'adopter certains changements dans le système des « Wages council » afin d'encourager la négociation collective libre : en cas de refus de reconnaissance syndicale par la partie patronale, le gouvernement aura le pouvoir de référer le cas au CIR pour examen et rapport. Suivant sa philosophie de réforme volontaire, la Commission ne recommande pas que les propositions du CIR aient force de loi. Cependant, lorsqu'un employeur persiste à refuser de reconnaître un syndicat ou ne négocie pas réellement, le gouvernement peut permettre au syndicat concerné d'avoir recours à l'arbitrage unilatéral par l'« Industrial Court ».Ces recommandations auront probablement de très grandes implications sur le système britannique de relations industrielles. Notre divergence de vue avec les membres de la Commission n'a pas comme cause certaines recommandations spécifiques, mais plutôt la valeur de l'orientation qu'elles donnent pour le développement de la politique gouvernementale en ce domaine.La Commission était consciente des difficultés pratiques d'application de critères spécifiques pour la reconnaissance syndicale et nous croyons qu'elle est correcte en proposant au CIR d'adopter une approche très flexible. Néanmoins, une des grandes faiblesses du rapport est de n'avoir pas inclus une évaluation générale des différents principes et critères de reconnaissance. En plus, on peut reprocher à la Commission de ne pas avoir proposé que les fonctions du CIR soient utilisées dans le but de réaliser une structure syndicale plus rationnelle au niveau de l'entreprise. En dernier lieu, en permettant au syndicat l'utilisation d'arbitrage unilatéral en cas de refus de négociation réelle, la Commission ne définit pas la façon de déterminer si un employeur négocie de « bonne foi » ou non.LA PROTECTION DES DROITS DES SYNDIQUÉS ET DES EMPLOYÉSLa Commission recommande également que les droits des syndiqués devraient être protégés de la façon suivante : en cas d'injustice criante, les individus devraient avoir le droit de faire appel à un tribunal indépendant ayant les pouvoirs de rendre une sentence sur la compensation à verser ou sur d'autres moyens susceptibles de punir l'employeur en cause. En plus, on exigerait des syndicats d'enregistrer certains règlements chez le « Chief Registrar of Trade Union and Employers' Associations ». Les employés individuels auront également droit d'appel sur les congédiements injustes devant les « Industrial Tribunals » dont on est censé étendre la juridiction au point qu'ils puissent s'occuper de ces cas ainsi que tout conflit (à l'exception des conflits collectifs et de ceux qui peuvent provenir des accidents du travail) entre employeurs et employés.Même si on fit peu de publicité autour de ces recommandations lors de la publication du rapport, elles auront probablement une grande influence sur les relations industrielles britanniques. Cependant, avant de proposer que les tribunaux industriels actuels soient transformés en cours de travail à plusieurs utilités, une évaluation détaillée de la façon dont opère ces tribunaux et un regard sur les expériences étrangères à ce sujet sembleraient avoir été nécessaires. La Commission ne fait pas une telle évaluation dans son rapport.UNE ÉVALUATION GÉNÉRALEEn dépit d'un certain nombre de faiblesses, le rapport de la Commission royale est une contribution importante au débat sur la politique gouvernementale et sur les réformes à apporter au système de relations industrielles britanniques. Ses recommandations aboutissent à un changement significatif dans l'approche britannique traditionnellement volontaire aux relations du travail. En plus, son appui à un système plus décentralisé de négociation collective donne une approbation publique à la réorientation structurelle de la négociation collective depuis longtemps prônée par plusieurs académiciens en relations industrielles. Cependant, le succès de ses recommandations dépend en partie de l'approche empruntée par le CIR et plus particulièrement sur la volonté des syndicats et des employeurs britanniques à prendre part à la réforme volontaire. En guise d'observation générale, disons que la Commission a sous-estimé le degré de satisfaction conservatrice face au système actuel de négociation collective. Cela signifie qu'on peut s'attendre, dans les prochaines années, à une approche lente et fragmentaire à la réforme.LA RÉPONSE DU GOUVERNEMENT TRAVAILLISTE : LE LIVRE BLANC DE MME CASTLEAprès plus de six mois de discussion, le gouvernement travailliste présenta, en janvier dernier, devant le Parlement, un Livre Blanc contenant ses recommandations sur la réforme en relations industrielles. À part quelques exceptions mineures, le Livre Blanc endossait entièrement les recommandations de la Commission et s'engageait à les transcrire dans la loi dans un avenir rapproché. Ceci marque une étape importante dans la politique gouvernementale en ce sens que le Livre Blanc signale la fin de l'approche britannique libérale traditionnelle aux relations industrielles en faisant l'hypothèse que l'Etat a un rôle important à jouer dans la régulation des relations industrielles.Le Livre Blanc va plus loin que la Commission sur trois points principaux. Il propose d'abord que le CIR ait le pouvoir d'émettre des recommandations dont l'application est obligatoire, avec sanctions financières, dans les cas impliquant des conflits intersyndicaux de reconnaissance. En second lieu, il recommande que le gouvernement ait des pouvoirs spéciaux suffisants pour exiger des syndicats la tenue d'un vote de grève et le respect d'une pause dite de conciliation en cas de conflit grave. Finalement, il propose d'établir un « Trade Union Development Scheme » afin de permettre aux syndicats d'obtenir des subventions pour moderniser leurs structures et leurs organisations.Les recommandations anti-grève ont provoqué une grande controverse dans le parti travailliste. En plus, les syndicats s'y sont opposés et les employeurs ainsi que l'opposition conservatrice les ont qualifiées d'inadéquates. Nous croyons que ces propositions ajoutent à l'arsenal d'armes gouvernementales nécessaires au traitement des conflits industriels. Cependant elles ne nient aucunement l'appui que donne le Livre Blanc à la réforme volontaire des relations industrielles.En dernière analyse, les points forts et les points faibles du Livre Blanc sont ceux du rapport Donovan. En résumé, on peut faire la même conclusion générale : les seules recommandations du gouvernement vont probablement fournir un modeste encouragement au rythme et à l'étendue de la réforme des relations industrielles. À ce sujet, il serait intéressant de noter que la nomination de M. George Woodcock, secrétaire du T.U.C., au poste de président du CIR appuie notre conclusion. En effet, M. Woodcock est un tenant de l'approche évolutionniste à la réforme des relations industrielles.En conclusion, le champ est encore ouvert pour une plus grande intervention législative en relations industrielles. Vu le déclin dans la popularité du gouvernement travailliste, on devrait tenir compte de la politique de l'opposition conservatrice en matière de réforme des relations industrielles. Dans un document daté d'avril 1968, les conservateurs proposent un nouveau cadre législatif aux relations industrielles, incluant des lois plus restrictives quant à l'utilisation de la grève et prévoyant que les conventions aient force de loi. Une déclaration récente des conservateurs trahit leur désir de traduire leurs recommandations dans la loi s'ils obtiennent une majorité parlementaire aux prochaines élections.Il ne peut y avoir de réponse définitive à la question de savoir si la publication du rapport Donovan et du Livre Blanc du parti travailliste marque la fin du débat sur la politique gouvernementale en matière de relations industrielles. L'avenir politique du parti travailliste et le bon vouloir des syndicats et des employeurs à entreprendre les réformes d'une façon volontaire; voilà ce qui fournira une réponse à notre question dans quelques années. Nous croyons cependant qu'il faut s'attendre, en Angleterre, à une plus grande intervention en relations industrielles dans les cinq prochaines années.Against a background of recurrent economic crisis in the 1960s pressures have developed to reform Britain's traditional industrial relations system. During the last two years the report of The Royal Commission on Trade Unions and Employers' Associations and a subsequent Labour Government White Paper included significant recommandations which are likely to change the character of the traditional system. Nevertheless both documents support an essentially voluntary approach to the reform of collective bargaining and reject the transformation of collective agreements into legally binding contracts. However, as a result both of growing public support for additional reforms and the improvement in the Conservative Opposition's political fortunes, plus doubts about the capacity of British unions and management to improve collective bargaining procedures voluntarily, the author suggests that further Government intervention in industrial relations is a strong possibility in the next few years

    Relative humidity vertical profiling using lidar-based synergistic methods in the framework of the Hygra-CD campaign

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    Accurate continuous measurements of relative hu- midity (RH) vertical profiles in the lower troposphere have become a significant scientific challenge. In recent years a synergy of various ground-based remote sensing instru- ments have been successfully used for RH vertical profil- ing, which has resulted in the improvement of spatial reso- lution and, in some cases, of the accuracy of the measure- ment. Some studies have also suggested the use of high- resolution model simulations as input datasets into RH ver- tical profiling techniques. In this paper we apply two syn- ergetic methods for RH profiling, including the synergy of lidar with a microwave radiometer and high-resolution at- mospheric modeling. The two methods are employed for RH retrieval between 100 and 6000 m with increased spatial res- olution, based on datasets from the HygrA-CD (Hygroscopic Aerosols to Cloud Droplets) campaign conducted in Athens, Greece from May to June 2014. RH profiles from synergetic methods are then compared with those retrieved using single instruments or as simulated by high-resolution models. Our proposed technique for RH profiling provides improved sta- tistical agreement with reference to radiosoundings by 27 % when the lidar–radiometer (in comparison with radiometer measurements) approach is used and by 15 % when a lidar model is used (in comparison with WRF-model simulations). Mean uncertainty of RH due to temperature bias in RH pro- filing was ~ 4 . 34 % for the lidar–radiometer and ~ 1 . 22 % for the lidar–model methods. However, maximum uncer- tainty in RH retrievals due to temperature bias showed that lidar-model method is more reliable at heights greater than 2000 m. Overall, our results have demonstrated the capabil- ity of both combined methods for daytime measurements in heights between 100 and 6000 m when lidar–radiometer or lidar–WRF combined datasets are available.Peer ReviewedPostprint (author's final draft

    Tobacco smoking and all-cause mortality in a large Australian cohort study: findings from a mature epidemic with current low smoking prevalence

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    This study finds that up to two-thirds of deaths in current smokers  in Australia can be attributed to smoking. Abstract Background The smoking epidemic in Australia is characterised by historic levels of prolonged smoking, heavy smoking, very high levels of long-term cessation, and low current smoking prevalence, with 13% of adults reporting that they smoked daily in 2013. Large-scale quantitative evidence on the relationship of tobacco smoking to mortality in Australia is not available despite the potential to provide independent international evidence about the contemporary risks of smoking. Methods This is a prospective study of 204,953 individuals aged ≥45 years sampled from the general population of New South Wales, Australia, who joined the 45 and Up Study from 2006–2009, with linked questionnaire, hospitalisation, and mortality data to mid-2012 and with no history of cancer (other than melanoma and non-melanoma skin cancer), heart disease, stroke, or thrombosis. Hazard ratios (described here as relative risks, RRs) for all-cause mortality among current and past smokers compared to never-smokers were estimated, adjusting for age, education, income, region of residence, alcohol, and body mass index. Results Overall, 5,593 deaths accrued during follow-up (874,120 person-years; mean: 4.26 years); 7.7% of participants were current smokers and 34.1% past smokers at baseline. Compared to never-smokers, the adjusted RR (95% CI) of mortality was 2.96 (2.69–3.25) in current smokers and was similar in men (2.82 (2.49–3.19)) and women (3.08 (2.63–3.60)) and according to birth cohort. Mortality RRs increased with increasing smoking intensity, with around two- and four-fold increases in mortality in current smokers of ≤14 (mean 10/day) and ≥25 cigarettes/day, respectively, compared to never-smokers. Among past smokers, mortality diminished gradually with increasing time since cessation and did not differ significantly from never-smokers in those quitting prior to age 45. Current smokers are estimated to die an average of 10 years earlier than non-smokers. Conclusions In Australia, up to two-thirds of deaths in current smokers can be attributed to smoking. Cessation reduces mortality compared with continuing to smoke, with cessation earlier in life resulting in greater reductions

    The Effects of Population Structure on Responses to Artificial Selection: An Investigation of the Shifting Balance Theory

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    Sewall Wright's Shifting Balance Theory, which postulates that evolution will be most rapid in populations subdivided into numerous small, semi-isolated demes, was evaluated by comparing responses to selection for increased adult bodyweight of 'D. melanoccaster' in three population models. Two were models previously evaluated (sub-lining with crossing of selected sub-lines at intervals, and a circular stepping-stone model), but which had not shown any advantage in subdivision. The third was a new model of Wright's recommended structure, and included excess diffusion from demes with higher phenotypic means to those with lower means every generation. Responses in these models were compared with those obtained by simple mass selection in a single large population. As reported in previous studies, no clear advantages in response were obtained in any of the subdivided models. In one replicate of the new "Wrightian" model however, the pattern of responses suggested the presence of a major non-additive effect producing extremely heavy flies. This effect spread throughout the system of semi-isolated demes comprising this treatment in a manner similar to that described by Wright for the operation of the Shifting Balance Process. The genetic basis of this effect was investigated by offspring-parent regressions with the effect present and absent, by crosses with unselected flies to produce F₁ and F₂ generations, and by attempting to map the gene(s) underlying the effect by chromosomal substitution techniques. However, no clear description of the effect was obtained. In addition to the selection programme, electrophoretic surveys of the experimental populations were conducted. These provided information on levels and partitioning of allozymic variation between and within demes/population units. The description of genetic structuring provided by this data was similar to that based on partitioning the phenotypic variance in bodyweight. Results obtained suggested that models used to evaluate subdivided populations both here and in previous studies, do not produce sufficient genetic differentiation to support inter-deme selection, at least on a simple additive basis. Finally, the relevance of these results to wider understanding of the Shifting Balance Theory is discussed. It is concluded that further evaluation of the Theory should be based upon computer simulation. This approach could be used to define necessary conditions for the operations of the Shifting Balance process, and thus provide a firmer basis for both experimental designs and recommendations regarding structuring of domestic and wild populations

    Overview of HATP Experimental Aerodynamics Data for the Baseline F/A-18 Configuration

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    Determining the baseline aerodynamics of the F/A-18 was one of the major objectives of the High-Angle-of-Attack Technology Program (HATP). This paper will review the key data bases that have contributed to our knowledge of the baseline aerodynamics and the improvements in test techniques that have resulted from the experimental program. Photographs are given highlighting the forebody and leading-edge-extension (LEX) vortices. Other data representing the impact of Mach and Reynolds numbers on the forebody and LEX vortices will also be detailed. The level of agreement between different tunnels and between tunnels and flight will be illustrated using pressures, forces, and moments measured on a 0.06-scale model tested in the Langley 7- by 10-Foot High Speed Tunnel, a 0.16-scale model in the Langley 30- by 60-Foot Tunnel, a full-scale vehicle in the Ames 80- by 120-Foot Wind Tunnel, and the flight F/A-18 High Alpha Research Vehicle (HARV). Next, creative use of wind tunnel resources that accelerated the validation of the computational fluid dynamics (CFD) codes will be described. Lastly, lessons learned, deliverables, and program conclusions are presented

    Tall tales from de Sitter space II: Field theory dualities

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    We consider the evolution of massive scalar fields in (asymptotically) de Sitter spacetimes of arbitrary dimension. Through the proposed dS/CFT correspondence, our analysis points to the existence of new nonlocal dualities for the Euclidean conformal field theory. A massless conformally coupled scalar field provides an example where the analysis is easily explicitly extended to 'tall' background spacetimes.Comment: 31 pages, 2 figure

    Is habitat fragmentation good for biodiversity?

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    Habitat loss is a primary threat to biodiversity across the planet, yet contentious debate has ensued on the importance of habitat fragmentation ‘per se’ (i.e., altered spatial configuration of habitat for a given amount of habitat loss). Based on a review of landscape-scale investigations, Fahrig (2017; Ecological responses to habitat fragmentation per se. Annual Review of Ecology, Evolution, and Systematics 48:1-23) reports that biodiversity responses to habitat fragmentation ‘per se’ are more often positive rather than negative and concludes that the widespread belief in negative fragmentation effects is a ‘zombie idea’. We show that Fahrig's conclusions are drawn from a narrow and potentially biased subset of available evidence, which ignore much of the observational, experimental and theoretical evidence for negative effects of altered habitat configuration. We therefore argue that Fahrig's conclusions should be interpreted cautiously as they could be misconstrued by policy makers and managers, and we provide six arguments why they should not be applied in conservation decision-making. Reconciling the scientific disagreement, and informing conservation more effectively, will require research that goes beyond statistical and correlative approaches. This includes a more prudent use of data and conceptual models that appropriately partition direct vs indirect influences of habitat loss and altered spatial configuration, and more clearly discriminate the mechanisms underpinning any changes. Incorporating these issues will deliver greater mechanistic understanding and more predictive power to address the conservation issues arising from habitat loss and fragmentation

    Flavor Symmetries and The Problem of Squark Degeneracy

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    If supersymmetry exists at low energies, it is necessary to understand why the squark spectrum exhibits sufficient degeneracy to suppress flavor changing neutral currents. In this note, we point out that gauged horizontal symmetries can yield realistic quark mass matrices, while at the same time giving just barely enough squark degeneracy to account for neutral KK-meson phenomenology. This approach suggests likely patterns for squark masses, and indicates that there could be significant supersymmetric contributions to BBˉB-\bar{B} and DDˉD-\bar{D} mixing and CP violation in the KK and BB systems.Comment: preprint SCIPP 93/04,SLAC-PUB-6147, 14 pages, 4 tables included; uses macro package TABLES.TEX and phyzzx forma
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